Je me souviens ... de ma première naissance
Dans un carnet "au parfum d'enfance"
J'avais déjà le charme de l'Asie
Au fond des yeux quand j'étais une Dolly ...
Mais j'enviais tant les si craquants poupons
Tout en me disant "A quoi bon
Partir en quête d'une chimère
Je ne suis pas de leur univers"
En ce temps-là, on m'appelait Réglisse
Je n'y voyais aucune prémisse
D'une vie allant s'adoucissant
D'espoirs se concrétisant
Puis brusquement, j'ai entrevu des fées
Vers moi la baguette tournée
Me jetant le plus beau des sorts
Qui allait transformer mon corps
Ces fées se nomment des "Poupies", m'a-t-on dit
A elles, de tout mon coeur, merci !
Et du prénom qu'elles m'offrent, je signe ce mot
Avec toute ma tendresse ...... AIKO